Colloques année 2010

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Les 4 et 5 février, à la Fondation Gulbenkian (Paris):

L’Atlantique comme pont : L’Europe et l’espace lusophone (XVIe-XXe siècles)


Responsables scientifiques :  Vanda Anastácio (Centro de Estudos Clássicos, Lisbonne), Saulo Neiva (Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique, CELIS EA 1002), Gilda Santos (Real Gabinete Português de Leitura, Rio)

 

Programme


Jeudi 4 février

9h30 – Présentation du colloque

10h00 Premier pont.

Présidente de séance: Vanda Anastácio (Universidade de Lisboa)

Lisa Vollendorf (California State University, Long Beach), Mapping Gender Studies for the Early Modern Ibero-American Atlantic

Tobias Brandenberger (Universität Göttingen), Les ponts entre les îles : la construction discursive d’un espace atlantique chez Gaspar Frutuoso

11h30 Deuxième pont.

Président de séance : Saulo Neiva (Université Blaise-Pascal -Clermont 2)

Jean-Claude Laborie (Université de Lyon 3), Le baroque portugais au XVIIe siècle, un espace esthétique atlantique

Isabel Almeida (Universidade de Lisboa), Le village était devenu une école ou une université de la doctrine chrétienne” : Représentations des rapports de cultures dans l’oeuvre du Père António Vieira

14h30 Troisième pont.

Président de séance : Frank Lestringant (Université de Paris 4 –Sorbonne)

Vanda Anastácio (Universidade de Lisboa), Une Europe des Lumières sans les Amériques?

Michel Riaudel (Université de Poitiers), Caramuru ou comment faire commencer le Brésil?

16h00 Quatrième pont.

Présidente de séance : Marie-Hélène Piwnik (Université de Paris 4 –Sorbonne)

David Cramer (Universidade Nova de Lisboa), L’opéra et le théâtre durant la période coloniale : notions de métropole et de province

Ettore Finazzi-Agrò (Università di Roma, La Sapienza), Le monde dans la bibliothèque :Ferdinand Denis et les études lusophones au XIXe siècle

17h30-18h00 – Récital-conférence, par José Miguel Wisnik

 

Vendredi 5 février

9h30 Cinquième pont.

Président de séance : Jean-Frédéric Schaub (École de Hautes Études en Sciences Sociales)

Lucia Paschoal Guimarães (Universidade do Estado do Rio de Janeiro), La chimère de l’Atlantida (1915-1920)

Jean-Yves Mérian (Université de Rennes 2), Idées politiques françaises au Brésil, au temps de Dom Pedro II (1840-1889)

Carmen Villarino Pardo (Universidad de Santiago de Compostela), Traverser le pont galicien : possibilités de médiation et d’intervention culturelle dans l’espace lusophone

11h30 Sixième pont.

Présidente de séance : Catherine Dumas (Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle)

Saulo Neiva (Université Blaise-Pascal -Clermont 2), L’« aveugle océan » du passé : la mer, la poésie et l’Histoire

José Miguel Wisnik (Universidade de São Paulo), Fernando Pessoa et la chanson brésilienne

14h30 Septième pont.

Présidente de séance : Anne-Marie Quint (Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle)

K. David Jackson (Yale University), Des cannibales à Paris : le primitivisme satirique de Oswald de Andrade et Vicente do Rego Monteiro

Gilda Santos (Universidade Federal do Rio de Janeiro), Solidarité transatlantique : le dialogue Amérique-Europe établi par des exilés portugais autour du journal Portugal Democrático (S. Paulo, 1956-1975)

Silviano Santiago (Universidade Federal Fluminense), Pour une poétique de la mise-en-scène

16h30 Huitième pont.

Présidente de séance : Gilda Santos (Universidade Federal do Rio de Janeiro)

Eduardo Lourenço (Université de Nice), Conférence de clôture





Du 23 au 27 mars, à Aix-en-Provence


XIIIe Colloque International d’Histoire Indo-portugaise : « La méditerranée sur la route des Indes : savoirs, mémoire, imaginaire, réseaux ».

 

Université de Provence et MMSH (CAER, CEMAF, IREMAM, TELEMME), Université Paris Ouest Nanterre La Défense (CRILUS), Université Paris IV – Sorbonne (CRIMIC, CRLV), Ecole Pratique des Hautes Etudes. Partenaires : Archives de France et Archives nationales d’outre-mer, Fondation Calouste Gulbenkian, Université de Lisbonne, CHAM : Centro de História de Além-mar.

 

Créés il y a plus de 30 ans pour amorcer la collaboration scientifique entre historiens indiens et occidentaux, ces Séminaires ont permis de fructueuses collaborations et des publications qui ont considérablement enrichi notre connaissance sur l’océan Indien, et de sur ses relations avec l’Occident entre les XVIe et les XVIIIe siècles.

Au fil des rencontres, alternativement organisées dans l’Atlantique (Portugal, Brésil) et en Asie (Inde, Chine), l’Histoire indo-portugaise a progressivement étendu son champ spatial à l’océan Indien, à la mer Rouge, au golfe Persique, puis aux mers de l’Asie du sud-est. Les contacts et conflits politiques, sociaux et religieux ont permis l’élargissement de la réflexion aux puissances de l’Asie et à celles de l’Europe agissant en Asie.

Le comité organisateur de ce XIIIe colloque international se compose de représentants d’équipes et laboratoires de recherche français, en partenariat avec la direction générale des archives de France.

Il propose une réflexion sur le lien qui unit depuis l’Antiquité la Méditerranée à l’océan Indien. Après une mise au point sur l’état actuel de la recherche, nous orienterons les débats sur les nouvelles perspectives que peut offrir une approche pluridisciplinaire encore relativement peu présente dans les précédents séminaires: archéologie, anthropologie, littérature ancienne et contemporaine, histoire orale, iconologie... L’Histoire commune de ces deux grands espaces culturels et maritimes s’accompagnera d’une réflexion comparative sur les conditions actuelles de l’historiographie et en particulier l’accès aux sources d’information.

 

Quatre axes de réflexion sont ainsi proposés aux communicants :

 

1 – Perméabilité des savoirs techniques et culturels

 

Les savoirs techniques et scientifiques ont déjà été abordés lors du IXe Séminaire international, qui s’est déroulé à New Delhi en 1998. Ces travaux trouveront ici leur continuation en ce qui concerne l’apport méditerranéen et la vision pluridisciplinaire des transferts. Savoirs navals, géographiques, cartographiques, agricoles et botaniques sans oublier l’important domaine du textile... D’une mer à l’autre, de la Méditerranée au terres de l’Afrique orientale ou de l’Inde, les savoirs circulent, se diffusent, se transforment : on citera, entre autres, les pratiques marchandes, religieuses, artistiques et même littéraires… Dans la continuité des précédents Séminaires de Bahia (2000) et de Lisbonne (2006), on intègrera la dimension comparative entre les axes de circulation atlantique et méditerranéens, en accentuant plus particulièrement les savoirs féminins, parfois étudiés, mais jamais abordés dans cette perspective.

 

2 - Echanges, réseaux, connexions

 

De la fin de l’époque médiévale à la période des colonisations européennes parallèlement à l’Atlantique (et en concurrence avec lui), un intense réseau d’échanges se développe, incluant la circulation des hommes, des marchandises, et de l’information. Le lien terrestre et maritime devient alors un enjeu stratégique qui aboutira, para exemple, à la campagne d’Egypte de Bonaparte et plus tard à l’ouverture du canal de Suez. Le commerce et la consommation en sont certainement la partie la plus visible aujourd’hui grâce aux travaux récents des historiens et archéologues. Mais la constitution de véritables « couloirs de circulation » pour le courrier politique, religieux, voire de l’espionnage, de la piraterie, ainsi que pour les espèces monétaires, mérite que l’on revisite ces problématiques, qui permettraient de mieux cerner les voies d’accès à l’Afrique Orientale et aux Indes.

Déjà bien étudié, mais peu dans les pratiques du quotidien, le voyage d’une mer à l’autre par la voie du Moyen-orient requiert lui aussi une meilleure connaissance des étapes : réseaux d’accueil et de ravitaillement alimentaire, modes de déplacement, pour ne citer que le plus évident. En cela, l’association des savoirs des spécialistes des deux mers (historiens, littéraires, archéologues, iconologues…) peut apporter des réponses inédites.

 

3 - Mémoire et imaginaire

 

La construction d’imaginaires réciproques et la réflexion sur le post colonialisme sont depuis plusieurs décennies au cœur des études françaises sur le lien Orient (méditerranéen) – Occident. Le rapport à l’Inde est quant à lui surtout le fait de la recherche anglo-saxonne. Profitant de ces expériences, nous proposons un axe de réflexion exclusivement orienté sur Goa.

Pour les Occidentaux, et en particulier les Portugais, Goa représente un ailleurs géographique et poétique, cristallisant l’opposition entre le « centre » et la « périphérie ». Si sa présence est bien documentée dans les récits de voyage depuis le XVIe siècle, force est de constater que dans la littérature lusophone contemporaine la mémoire de Goa se fait plutôt rare, phénomène qui n’est certainement pas étranger au déclin de la langue portugaise depuis 1961. Cet atelier propose d’analyser l’importance de Goa dans l’imaginaire « méditerranéen » (écrits en langues romanes principalement) et anglo-saxon. Ceci à travers un double parcours qui va de l’analyse des récits viatiques anciens jusqu’à la production la plus récente, à partir de quelques questions fondamentales : Quelle est l’image de Goa véhiculée par les récits de voyage ? Que reste-t-il de la mémoire de Goa chez les écrivais contemporains? Comment les artistes repensent-ils les dispositifs du savoir post colonial ? De quelle façon est posée, dans leurs œuvres, la question controversée de la mémoire et du legs de la colonisation ? Par quel biais reconsidèrent-ils les métissages, les hybridations et les fondements de ce que G. Spivak définit comme la « violence épistémique » du colonialisme ?

Voilà quelques questions qui seront au centre de cet atelier où la présence de Goa dans les œuvres contemporaines sera analysée à partir des tensions complexes entre la mémoire du Même et la découverte de l’Autre.

 

4 – Mémoire et patrimoine

 

Comme en Méditerranée, la période post coloniale suscite dans l’océan Indien une délicate réflexion sur le traitement de la mémoire de ce passé, qu’elle soit écrite, orale, architecturale, ou encore iconographique...

Comment dédramatiser un débat qui peine à sortir de la sphère du politique, lequel remplace souvent les réponses par l’attente ? En Inde, la rapide détérioration matérielle de ces sources d’information pénalise déjà le travail des chercheurs et elle rendra dans le futur, improbable la construction d’une réflexion sur l’Histoire régionale et globale. Car les archives indiennes, pour ne citer que l’exemple de la mémoire écrite, ne couvrent pas exclusivement la sphère du régional. L’intense activité maritime et culturelle de l’Inde au cours des siècles fait d’elles aussi la mémoire de l’Afrique orientale, de la mer Rouge, du Golfe Persique et au-delà, du Brésil, de l’Europe et la Méditerranée.

Le colloque « Eclats d’Empire » organisé à Aix-en-Provence en 2000, avait réuni historiens et archivistes autour d’un débat sur le patrimoine archivistique d’Ancien Régime concernant l’outre-mer, en examinant les réponses concrètes et les projets construits par la France et par diverses nations ou territoires lusophones comme le Brésil, Macao et le Portugal.

Placé sous la responsabilité scientifique de la direction générale des Archives de France, cet atelier sera lui aussi intégralement consacré à Goa. Il sera organisé sous forme de dialogue entre les acteurs de la préservation et de l’étude du patrimoine goanais (universitaires, archivistes, bibliothécaires, muséologues…) et les responsables des patrimoines méditerranéen et atlantique. Le débat s’engagera à partir de divers états des lieux (et projets). Outre la circulation de l’information, l’objectif de cet atelier sera aussi d’examiner la viabilité d’une éventuelle coopération constructive entre institutions, chercheurs, conservateurs et techniciens autour du patrimoine goanais.

 

 


 

 

 

Du 27 au 29 mai 2010, à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense

Colloque international Vie littéraire et vie publique, regards croisés Portugal - Brésil

 

Em 2010 celebra-se o 1° centenário da proclamação da República Portuguesa, instaurada a 5 de Outubro. É indiscutível o papel desempenhado por homens de letras portugueses na derrubada da monarquia, impondo-se o estudo do projecto político, ideológico, cultural e estético que animava homens da têmpera de Teófilo Braga, Manuel Teixeira Gomes, António Patrício, Aquilino Ribeiro, António Sérgio, Jaime Cortesão, entre tantos outros, de gerações diferentes.

 

Estas comemorações podem dar ensejo a um estudo mais vasto e abrangente sobre a figura do escritor enquanto homem da res publica e as modalidades da relação entre vida literária e vida política em Portugal e no Brasil ( no dia 3 de Outubro de 1910 encontrava-se em visita oficial a Portugal o futuro Presidente brasileiro, já eleito, Hermes da Fonseca), durante o período temporal da implantação da República Portuguesa e alargando-o a todo o século passado.

 

As relações profundas e complexas entre escritores portugueses e brasileiros, quer no período republicano (1910-1926), que corresponde no Brasil a uma parte do período da « República Velha », quer durante os estados-novos português e brasileiro, deram origem a revistas, jornais, obras literárias e evidentemente a troca de correspondência e de influências entre intelectuais dos dois países.

 

Tanto os projectos ligados à educação, como os que se referem à construção de uma « nova » consciência ou identidade nacional ou ainda o enquadramento e normalização das actividades intelectuais, os laços estabelecidos entre homens de letras dos dois lados do Atlântico deram lugar a debates, a encontros e a desencontros …

 

Este colóquio que continua e prolonga o realizado em 2005, Au carrefour des littératures brésilienne et portugaise : influences, correspondances, échanges (XIXè-XXè siècles) procurará – através do estudo dos parâmetros da relação entre o escritor e a sociedade – pôr em evidência laços e influências, discordâncias e cumplicidades, passarelas entre vida literária e vida pública no decorrer do século 20 em Portugal e no Brasil.

 

 

Comissão científica e comissão organizadora :

André BELO, Vânia CHAVES, José Manuel ESTEVES, Claudia PONCIONI, Gilda SANTOS.

 

 


 

 

 

VOIX : imaginaires et cultures de langue portugaise

Université Paris Ouest Nanterre La Défense

21 & 22 octobre 2010, salle de conférences du bâtiment G, 6e étage, G614

 

 

Colloque international organisé par :

 

CRILUS (EA 369 Etudes romanes), Chaire Lindley Cintra (Nanterre) avec les lecteurs de portugais de l’Institut Camões à l’université de la Sorbonne Paris IV et Saint-Denis/Paris 8

 

 

en collaboration avec :

 

Université de l’Algarve, Centro de Estudos de tradições populares portuguesas da Faculdade de Letras de Lisboa, IELT de l’Universidade Nova de Lisboa, Universidade Federal da Bahia Universidade Federal do Rio Grande do Norte, Museu Getulio Vargas, Rio de Janeiro, Pontificia Universidade Catolica de São Paulo, PUC-SP & ABRAVOZ (Associação brasileira de pesquisadores da voz)


 


Présentation :


L’université Paris Ouest Nanterre La Défense (CRILUS – Chaire Lindley Cintra) et les lecteurs de portugais de l’Institut Camões à Paris, invitent à réfléchir ensemble à la spécificité des littératures de la voix en langue portugaise, avec la contribution de spécialistes des différentes universités partenaires, au Portugal comme au Brésil.

Le colloque accueille favorablement les contributions de doctorants et de jeunes docteurs pour comprendre les orientations actuelles de ces recherches et apprécier le dynamisme de ce champ de connaissances.



Thématiques privilégiées :


Voix portugaises, brésiliennes et africaines : les cultures orales en question ;

Voix et mémoires : la construction des imaginaires ;

Voix et gestes : théâtralité de la voix, apprentissages de/ par la voix ;

Littératures de la voix, traditionnelles et contemporaines, continuités et ruptures ;

Voix et images : cinéma, arts plastiques et performatifs

Le colloque est ouvert aux enseignants-chercheurs, chercheurs en formation, étudiants et public en général, après inscription.

Un comité scientifique a procédé à la sélection des propositions de communications parvenues par mail à colloque.voix2010@gmail.com avant le 30 mai 2010 (titre, résumé de 10 lignes environ et très brève présentation de l’auteur). Les auteurs des communications acceptées ont été prévenus avant le 30 juin 2010, afin de respecter les délais des organismes de financement de la recherche (voyages depuis le Brésil en particulier).

Une publication des actes est prévue sur papier + CD.

Voir page du Colloque international « Voix : imaginaires et cultures de langue portugaise » sur  http:///portugais.u-paris10.fr (avant-programme, résumés, informations générales, mis en ligne prochainement).